Sunday, October 21, 2007

manifestation du 20 octobre pour la journée nationale de solidarité avec les étrangers

Hier je suis descendue à Belleville participer à cette manifestation. Nous étions très nombreux, j'ai aperçu quelques drapeaux de la FSU et surtout de RESF dont je signe systématiquement les pétitions, et dont je visite le site quotidiennement. La manifestation s'est très bien déroulée, il y avait beaucoup d'enfants, des gens de tous horizons, et de multiples et diverses banderolles. J'ai pour ma part défilé sous la bannière RESF. Voilà leur compte-rendu. J'ai regardé dans les journaux en ligne, mais c'est toujours le même article, hihi!
Pourquoi j'y vais, à ces manifs? lisez ce blog et vous comprendrez!(à l'école des sans-papiers, on vous raconte les événements que l'on nous cache, et qui donnent un sentiment de honte et d'impuissance à la plupart des défenseurs des droits de l'homme. On y apprend qu'un quota est plus important qu'un être humain, et même qu'un enfant. Je suis fière de ne pas avoir voté pour ces monstres.
une tite chanson chantée hier pendant la manif



mais euh...si vous voulez bien regarder celle-ci, je l'ai trouvée passionnante...

bon, histoire de se détendre, une petite vidéo "la solidarité"

Monday, October 15, 2007

article à lire: education artistique, encore un effort!

Éducation artistique, encore un effort !
Ouest-France - Jean-Michel Djian - Professeur associé à l'université de Paris VIII.
Dans l'éducation, il est un secteur qui fait régulièrement l'objet d'annonces, d'intentions, de protocoles et de décrets : celui de l'art. Mais, malgré l'existence de la loi de 1988, l'éducation artistique à l'école reste le parent pauvre de l'acquisition des savoirs. Les crédits sont rares, les enseignants souvent découragés. Pire, la mise en oeuvre de projets pour les élèves est tellement réglementée qu'elle est devenue dissuasive.

C'est dans ce contexte que survient l'annonce faite par Xavier Darcos d'instituer un enseignement obligatoire d'histoire des arts « de la maternelle à la terminale ». Pourquoi pas en effet ? Mais dans le même temps le président de la République exige de sa ministre de la Culture, Christine Albanel, et de son ministre de l'Éducation de mettre en chantier un ambitieux programme, tendant à favoriser le « renouveau » des pratiques artistiques des élèves. Un chargé de mission a même été désigné à cet effet. Très bien. Mais tout cela n'est pas nouveau.

André Malraux, Jack Lang, Catherine Trautmann, François Bayrou, Jean Jacques Aillagon : ils sont légion à avoir tenté cette révolution et s'y être cassé les dents. Alors pourquoi, depuis plus d'un demi-siècle, la montagne accouche-t-elle d'une souris ? A-t-on analysé les causes de ces échecs répétés ? Non. Or, à l'évidence, il existe au sein du système éducatif un type de résistance qui condamne systématiquement l'art et la culture aux marges. Et si les collectivités locales ne mettaient pas la main au porte-monnaie, il y a belle lurette que les jeunes se contenteraient des cours académiques de dessin et de musique.

Même si des enseignants, en particulier de lettres, se battent individuellement pour permettre à des artistes d'intervenir en classe ou de participer aux activités des institutions culturelles subventionnées, l'obligation de résultats (scolaires) implique d'accorder aux disciplines « nobles », en particulier les maths et le français, une priorité absolue.

Il y a là une tradition très française, presque idéologique, à vouloir sans cesse renforcer le rationnel et l'abstrait, comme si la plupart des jeunes étaient condamnés à ne développer qu'un seul hémisphère du cerveau, celui qui cultive la logique.

Pourtant, et l'intérêt croissant des jeunes à se professionnaliser dans le domaine culturel le prouve, jamais notre société n'a eu autant besoin de libérer l'imagination, redécouvrir la sensibilité, cultiver l'interrogation. L'enseignement et la pratique artistiques participent plus que tout à les révéler. Si on veut, enfin, démocratiser l'accès à l'art (si cher et si élitiste), permettre de développer un esprit critique pour faire face à une offre télévisuelle dévoreuse de « cerveau disponible », il est grand temps de prendre la mesure des vertus de l'éducation artistique. On peut s'en plaindre ou s'en féliciter, mais le cinéma, la musique (les ados en consomment désormais plus de 4 h 30 par jour !) l'architecture ou la mode sont devenues notre pain quotidien.

Peut-on imaginer, demain, une société dans laquelle ses membres ne seraient que des consommateurs passifs de la création d'images et de sons ? Non. Alors, pour cette seule raison, donnons à l'école les moyens de former l'autre hémisphère de notre cerveau, et à nos enfants la possibilité, comme le dit Hölderlin, d'« habiter poétiquement la Terre »

article trouvé dans la catégorie éducation" sur http://inventerre.canalblog.com/ (il est très bien ce blog, allez voir!)

Monday, October 01, 2007

Inauguration du jardin de la mémoire (Paris XIII)

Samedi 29 septembre, mes élèves de 6ème et 5ème et moi, nous avons chanté "Amazing Grace" pour l'inauguration du jardin de la mémoire, square James Joyce, rue Balanchine, dans le XIIIe arrondissement.
Je tiens à remercier tous ces petits bouts courageux d'avoir appris si sérieusement ce chant et d'avoir chanté avec conviction, malgré l'émotion et le trac, et mes amies Aurélia et Elisabeth pour leur soutien moral.
C'était une belle après-midi, et ce bout de jardin symbolique, j'y retournerai régulièrement. J'ai fait quelques photos des sculptures réalisées par les élèves de Mme Loupiac, prof d'Arts Plastiques. Chacun de nous a pris un ruban de couleur et l'a attaché à un tuteur après y avoir écrit un petit message, et écrit un petit mot aux familles dans le cahier à l'entrée du jardin. Je suis heureuse d'avoir participé même de façon minime à cette inauguration, car ces enfants j'aurais dû les avoir en classe, et cela m'a beaucoup choquée et peinée lorsque je suis arrivée au collège.

une photo de la chorale gentiment envoyée par la maman de Thomas